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Publié par Marc de Sélincourt

Depuis toujours appelé chien de vaches dans les Ardennes , sélectionné pour ses aptitudes, Le climat rude, le labeur pénible et spécifique, le relief accidenté et la pauvreté de la région ont façonné ce type de chien.


Au 19 ème siècle , les plus rustiques et les plus performants restèrent en vie .Ils étaient utilisés pour conduire les troupeaux, le de vaches laitières et de moutons, mais aussi, de porcs et de chevaux.Mais aussi , la traque de cerf et du sanglier .
Il devient durant les deux guerres mondiales le chien du braconnier.
En 1913 est fondée la « Société liégeoise pour l’amélioration du chien de bouvier de la province de Liège et des Ardennes ».
La disparition de nombreuses fermes ardennaises, cumulée à la raréfaction des troupeaux laitiers, réduit considérablement le nombre de chiens utilisés.
Vers 1985, c’est la collecte de 1 er lait maternelle dans les troupeaux laitiers qui amène les cynophiles à découvrir quelques rescapés, plus ou moins typiques, de bouviers des Ardennes.
Vers 1990, des éleveurs s’attachent à produire des chiens répondant mieux au type tel que décrit dans le standard, en partant de ces lignées des Ardennes.

 Quelques bergers surpris par les performances de ces chiens à la conduite des troupeaux, ont élevé, dans la discrétion , à partir d’une souche transplantée vers 1930. Ce n’est qu’en 1996 que cette souche a été découverte par la Cynophilie officielle.
C’est un rustaud râblé de taille moyenne qui n’a aucune prétention à l’élégance. Il est court et trapu, avec une ossature plus lourde que ne laisse supposer son volume et une tête puissante.
Le Bouvier des Ardennes est un chien qui fait preuve de beaucoup d’endurance et d’énergie. Il est enjoué, curieux, agile et sociable et sa qualité première est son adaptabilité, de sorte qu’il se sent à l’aise dans toutes les situations. Il est tenace et infiniment courageux pour défendre les siens, ses biens et son territoire.
 

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